lundi 6 février 2017

James Cunnama

James Cunnama récent vainqueur de l'Embrunman

James Cunnama né le 27 avril 1983 à Pietermaritzburg en Afrique du Sud est un triathlète professionnel. Multiple vainqueur de compétition Ironman et Ironman 70.3

Franck : James vous avez fait plusieurs tentatives pour enfin gagner l'Embrunman.Est-ce une épreuve spéciale pour vous ?  
James : C'est spécial. Pas seulement pour moi, je pense. C'est une course emblématique du triathlon et elle est plus longue que la plupart des courses. J'ai essayé plusieurs fois, pour finalement gagner. Être sur cette liste de champions d'Embrunman est très spécial pour moi.
Franck : Pouvez-vous me donner 3 mots pour définir le triathlon ?
James : Challenge, recompense, captivant
Franck : Vous êtes marié à une triathlète Jodie Swallow. Est-ce facile pour organiser une vie de couple quand chacun est dans sa compétition ?  
James : Nous nous marierons le 3 décembre ! Il n'est pas toujours facile lorsque nous sommes tous les deux en compétition ou l’entrainement. Il y a beaucoup de défis. Mais je pense qu’être en mesure de partager l’aventure, avec quelqu'un qui comprend et qui connait ce que vous vivez, est beaucoup mieux. Et nous partageons tout, nous voyageons souvent ensemble et partageons l'expérience de nouvelles courses et des nouveaux lieux. C'est dur, mais c'est une belle vie ! 
Franck : Quel est votre plus beau souvenir de triathlon ? 
James : C’est surement quand j’ai gagné le challenge Roth en 2012. C'est un événement spécial, mais c'était plus spécial pour moi cette année car je venais de me remettre d'une mauvaise blessure (8 mois) et c'était mon retour dans une véritable compétition. Cela s’est si bien passé et j'en ai aimé chaque minute ! 
Franck : Vous avez enchainé deux victoires en France et une deuxième place à Nice cette année sur des formats XXL. Est-ce que le long est votre distance maintenant ?  
James : J'aime les courses très longues. Et j'aime courir en France ! Je pense que j’ai aimé toujours les courses plus durs aux courses 'plus faciles' et monotone. Je pense que j'essayerai toujours de courir sur ces courses difficiles. J'aime la longue distance, je pense toujours que la distance Ironman est sera toujours distance de prédilection. 
Franck : Quels sont vos projets pour 2017 ? James : Je ne sais pas encore exactement. Bien sûr se qualifier pour les Champions du monde Ironman à Kona. Mais je pense que Jodie et moi allons rester à la maison à Stellenbosch, en Afrique du sud un peu plus souvent et voyager moins.Nous ne sommes pas si jeunes et les voyages sont fatigants. Mais probablement courir la course Ironman South Africa et ensuite certainement en Europe (la France), avant d’aller en été à Kona. 
Franck : La France vous réussit mais que se passe-t-il avec Hawaï ? Pouvez-vous nous parler de ce triathlon ?  
James : Il est très difficile de bien réussir à Kona. Il n'y a aucune marge d'erreur et si vous voulez réussir, vous devez risquer l'échec. J'ai eu plusieurs échecs et une seule fois la réussite. Mais je continuerai à essayer et je continuerai à risquer l'échec jusqu'à ce que je fasse bien les choses. C'est une course très difficile pour faire bien, avec la chaleur, la compétition, le voyage et à la fin de la saison, Je ferai bien les choses ! 
Franck : Vous avez la capacité d'enchaîner les distances XXL . Deux victoires en France en 3 semaines. Quel est votre programme entre deux grosses épreuves ?  
James : Cela dépend de mes entrainements avant la compétition. Le triathlon EDF-Alpe D'Huez cette année était réellement la préparation pour Embrunman. Mais normalement je prends la course comme la grande session d’entrainement et m'assure de bien récupérer après. Travailler dur ne fait pas de vous quelqu’un de plus fort – mais bien récupérer de cet effort rend plus forts ! 
Franck : Vous avez 33 ans. A votre avis quel est l'âge de la maturité pour un triathlète?  
James : Je pense que cela dépend de l’athlètes et quand ils ont commencé. J'ai commencé en 2006, et donc fait du triathlon depuis 10 ans, je pense que j'atteins cette maturité maintenant. Je pense les années les plus fortes sont entre 30 à 37. J'ai quelques années devant moi ! 
Franck : On dit souvent qu’un triathlon se termine au mental. Qu'en pensez-vous ?  
James : Certainement. Pour un triathlon, l’état d’esprit est important. Tu dois bien sûr être physiquement préparé et fort, mais si ton esprit n'est pas sous contrôle, tout ton entrainement n'aura aucune importance. Un esprit fort et bonne concentration peuvent faire la différence, particulièrement dans le XXL triathlon. 
Merci James

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